mardi 17 janvier 2012

Et pour quelques planètes de plus…

Toujours d'humeur spatiale, je me dis que la SF, c'est en fin de compte de la connaissance-fiction. De la fiction qui prend en compte ce que l'homme apprend, sur lui et sur le monde, et sur ce qu'il fait de ce qu'il apprends.

En ce moment, on apprends qu' : Il y aurait des millions de planètes avec double coucher de soleil.

Et que : On a peut-être découvert une exosaturne géante

En outre, les planètes extra-solaires ne ressembleront pas toujours à ce qu'on avait imaginé. Ce qui n'est pas surprenant. L'univers est une sorte d'ordinateur géant qui a combiné des milliards d'atomes et de molécules pendant des milliards d'années. Aucune chance qu'un cerveau humain puisse le battre. Mais il peut s'en inspirer.

Re-thinking an Alien World - NASA Science


Aaah, mais diront certains, tout ça va trop vite, ce qu'on écrit finira par être démodé. Ben oui. Tout fini par être démodé. Ou pas. Ou plus ou moins, selon les époques et les gens. Or donc, Edgar Rice Burroughs a écrit les aventures de John Carter bien avant qu'on sache à quoi ressemblait vraiment Mars. Maintenant on sait. Et il il nous reste les livres pour connaître ce qui a fait rêver des lecteurs de Burroughs. Je suis en train de lire le premier (avant la sortie du film, me suis-je dis, c'est le bon moment) : je ne savais pas à quoi m'attendre, je n'avais jamais lu aucun texte de lui. Eh bien, c'est très agréable. Pas d'un suspense insoutenable, mais quel plaisir ces créatures bizarres et cette Mars déserte et pourtant vivante comme on ne peut plus l'imaginer aujourd'hui.






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